Votation cantonale du 19 mai 2019

Non au projet du grand Conseil

OUI au projet populaire pour une sociale efficace

Le gouvernement veut réduire l’aide sociale, briser le seuil des normes CSIAS, désavouant ainsi ceux qui les ont établis et poussant peut-être d’autres cantons à suivre ce dangereux chemin.

Une telle réduction, va mettre en danger, par exemple, les personnes qui se retrouvent au chômage à plus de 55 ans. On connait tous ce que veut le monde du travail actuel : jeune, dynamique, expérience. Pas de cadeau !

On peut lire dans la Constitution que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres. Mais avec une coupe générale de 8 % de l’aide sociale, c’est contre les pauvres que l’on s’acharne, et non contre la pauvreté. En diminuant ainsi l’aide sociale, le canton de Berne va fragiliser une part de population déjà en difficulté. On entendra bien que quelques cas se plaise à l’aide sociale et gagne plus que ceux qui rame, mais il s’agit là d’exceptions, ce n’est pas le cas de tous ceux et celles qui ne demandent qu’à retrouver du travail !

Si vous connaissez-vous quelqu’un qui a passé par là, vous ne pourrez que soutenir le projet populaire.

 

Votation fédérale du 19 mai 2019

Réforme fiscale

Pas simple ! Rien que le titre vous suggère de ne pas aller voter ? Allez… un effort ! On va parler chiffres.

En quelques points : si le OUI l’emporte, c’est 2 MIA pour l’AVS (par année), sans baisse des prestations, 1 MIA pour les cantons, des multinationales qui paieront plus d’impôts, des PME qui paieront moins d’impôts.

L’Europe fait pression sur la Suisse pour qu’elle supprime les statuts fiscaux spéciaux. Les avis divergent sur les conséquences d’un OUI : la population vieillit, ses besoins augmentent et l’argent pour le service public va manquer. Soins à domicile ou formation en danger. Plus d’impôts pour les particuliers, une concurrence fiscale entre cantons qui reste toujours d’actualité !

Ce dont on ne parle pas, ce sont les bénéfices qui atterrissent dans les caisses des multinationales en Suisse et qui devraient aussi profiter aux autres pays, par exemple ceux en développement. Le mélange finance-social perturbe également. Est-ce un compromis acceptable ou pas ? Les Verts du Jura bernois laisse la liberté de vote